Ridicule, le film qui évoque la Dombes au XVIIIe

1780,Le baron Grégoire Ponceludon de Malavoy excédé de voir ses paysans ne pas dépasser la trentaine à cause de la prolifération des fièvres dans les marais non asséchés de la Dombes monte à Versailles pour obtenir du roi Louis XVI des fonds monétaires nécessaires à la réalisation de travaux d’assèchement. 
Les arguments humains de Grégoire sont largement insuffisants. Pour être reçu par le roi, il faut remonter toute la hiérarchie, briller par l’esprit dans les salons, réussir de bons mots qui arrivent jusqu'à l’oreille du monarque et surtout éviter le ridicule par un mauvais jeu de mots ou calembour qui ruinerait à jamais tous les espoirs. Aidé par le marquis de Bellegarde, Grégoire fait ses classes. Peu à peu il se prend au jeu. Il se grise de son pouvoir de destruction par le verbe. Mathilde de Bellegarde le met en garde « Attention vous deviendrez comme eux » Un loup parmi les loups. Le bon mot est la survie du courtisan. Le système est implacable à la moindre erreur on disparaît. 
Grégoire, revenu à lui, retournera accompagné de Mathilde dans sa région. La révolution française arrivera à point nommé pour déclencher les travaux d’assèchements tant espérés.

Film de Patrick Leconte sorti  en 1996.

Chenavel, un château renaissant

Quel triste spectacle que de voir le château de Chenavel s’enfoncer dans la décrépitude, un peu plus chaque année, jusqu'ici sans espoir de retour ! nous dit un historien local en 2005.

C'était sans compter sur l’énergie et la volonté de René-Pierre Millet qui a décidé de sauvegarder le château en l’acquérant en octobre 2018.

Chenavel va retrouver son prestige.

Chenavel a connu au cours des âges de multiples transformations radicales telles la destruction du côté Est de la cour… Chaque période y laisse son empreinte, chaque propriétaire a voulu l’adapter à ses goûts ou ses exigences pratiques. Ne nous étonnons pas d’y trouver de nombreux témoignages plus ou moins cohérents, de styles et d’époques variés.

Comment restaurer de la meilleure façon possible ces bâtiments ? Dans quel esprit traiter les façades, les volumes intérieurs ? Que reste-t-il à découvrir ? Quelle(s) époques(s) dégager et valoriser ? Pouvons-nous restituer et jusqu’où ? D’une façon générale, quel compromis est possible entre le respect de la substance de l’histoire du monument et les nécessités non moins impératives de son utilisation ?

Pierre Millet est en train d’acquérir une connaissance solide de la matière même de l’édifice, à travers les archives et les différents experts du département. Par son métier, antiquaire, spécialiste de la Haute Epoque et des objets rares, il a une sensibilité toute particulière au beau et à la belle facture. De plus, il jouit déjà d’une expérience en matière de restauration de château puisqu'il a de 1998 à 2012 fait l’acquisition d’un petit château à Saint-Martin du Mont (01) en mauvais état qu'il a réhabilité et revendu dans le but d’acheter le château de Chenavel, malheureusement les formalités ont été plus longues que prévu pour cette nouvelle acquisition.

Travaux déjà effectués :

- Nettoyage de la cour envahie par la végétation, dégagement des chéneaux, évacuation des éléments parasites entreposés par un paysan.

- Pose de barreaudage de fers carrés pleins, scellés dans la pierre, inspirés des modèles anciens aux fenêtres du rez-de-chaussée pour éviter les intrusions.

- Remplacement des fenêtres à l'identique.

Voici une vidéo qui présente Chenavel fin 2018.