samedi 29 février 2020

Acquisitions, muséographie au Monastère royal de Brou

l’extrémité de la nouvelle galerie Renaissance, la fringante Cavalière de la Renaissance d’Antonin Moine (ill. 1) fait partie des œuvres sorties des réserves du musée. Récemment restaurée, cette élégante amazone vêtue à la mode de la Renaissance appartenait sans doute à un ensemble de six statuettes équestres ornant le fameux surtout des Chasses du duc d’Orléans, conçu par Claude-Aimé Chenavard, connu pour ses fameux bronzes d’Antoine-Louis Barye. Elles représentaient un valet, un chasseur kabyle, un cavalier américain, un cosaque, un piqueur du temps de Louis XIV et une châtelaine du Moyen Âge.
Pour assurer la transition entre la galerie Renaissance et la première salle troubadour, les équipes du musée ont fort judicieusement accroché sur le mur du fond l’un des plus importants tableaux du XIXe siècle des collections bressanes : François Ier visitant l’église de Brou (ill. 2). Cette grande toile du peintre dijonnais Auguste Mathieu, élève de Luc Charles Cicéri, lui valut une médaille de deuxième classe au Salon de 1842. Le tableau fit l’objet du tout premier envoi de l’État vers la ville de Bourg-en-Bresse, en 1843. Restaurée à l’occasion de l’exposition L’invention du passé, l’œuvre était jusqu’ici exposée dans le couloir central du musée et bénéficie désormais d’un bien meilleur emplacement. Les collections troubadour constituent l’un des points forts du musée, avec les œuvres du Moyen Âge et de la Renaissance.

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